Je ne suis pas pressé, je vais au boulot,
devant moi, des taxis roulent au pas,
ils klaxonnent, ce n’est pas très rigolo ?
ils râlent, pour qu’on s’occupe de leurs cas.
Je me mets dans la peau de l’un de ces types,
qui doit travailler assis, sur un siège fait de cuir,
et qui fait monter des individus, parfois critiques,
des étrangers ! Ou des citadins qui sont les pires.
Ce n’est pas facile d’être chauffeur de taxi,
une licence très chère, des heures à respecter,
vous jouez avec vos lumières dans PARIS,
rouge verte, blanche, selon que vous êtes décidez.
Selon l’heure à laquelle vous circulez, et l’endroit,
vous détestez les gosses, les valises, et les fumeurs,
vous faites la conversation ? avec un passager parfois,
vous vous faites draguer, par des travestis resquilleurs
Vous ne pouvez pas vous arrêtez n’importe où !
pour prendre un passager, en dehors des stations,
quand vous n’avez pas de pourboire, vous êtes fou !
Vous dites, « Merci mon Prince », en élevant le ton !
Vous rentrez tard le soir, après quinze heures de boulot,
énervé, par votre dernier client, qui a mangé un gâteau,
et qui a mis des miettes sur la banquette ? Ha !le salop !
Votre femme est couchée ; Car demain elle se lève tôt !
Vous allez dormir à l’hôtel du cul tourné, et rêver encore,
à une vie de chauffeur de taxi, calme et reposante à la fois,
plus de concurrence avec des chauffeurs sans remords,
et surtout sans les penseurs, qui votent toutes ces lois !
Le dimanche en vélo, pépère dans votre petit village,
vous râlez après ces chauffeurs, qui prennent leurs voitures,
et ne mettent pas leurs clignotants en sortant de leurs garages,
et ne respecte pas le cycliste du dimanche en pleine nature.
Bajus