AVEC L’ARDEUR DE MON AMOUR.
Quand mais mains caressent ton corps,
comme un aveugle d’amour le ferait,
et que le temps me manque au plus fort,
craignant un refus de ne plus m’aimer.
Mes mains tremblantes par manque de certitudes,
je deviens un enfant réclamant un geste,
un vœu, un regard , par manque d’habitude,
je me sens petit, sur ce peu qu’il me reste.
Mon esprit mon âme rêvent à ces jours bénis,
à notre jeunesse qui semble avoir oublié,
les moments d’inconsciences à peine permis,
où mes lèvres se perdaient dans un paradis endiablé.
Les années passent, et je crains tout ce vide
aux paroles que je n’ai pas eu le temps de prononcer
à ce manque, à ce mal qui m’habite et qui m’invalide,
ma main effleure ta hanche en espérant ne pas te réveiller.
Toi de ton côté ton sommeil est léger, je le sens,
ta respiration te trahit, ton cœur bat en silence,
tu feins de ne pas ressentir l’objet de mon tourment,
ma peine devient tienne, en comprenant l’importance.
Quand le jour apparait à la fenêtre de la chambre,
je repousse doucement ces draps témoins de mon amour,
depuis toutes ces années que ma mémoire en tremble,
la flamme qui réchauffe mon café, éclaire ce nouveau jour.
Bajus