Elle était agenouillée, le visage vers le mur,
dans sa robe de dentelle, aux reflets chantant,
son apparence était celle d’un ange à l’âme pur,
sa peau colorée, ornée par un collier de diamants.
Des cheveux roux, longs, attachés par un lien de cuir,
les mains sur son ventre, elle semblait pensante,
une vie se formait en son corps, d’un profond désir,
un petit être en sa chair, et que seule elle enfante.
Abandonnée par sa famille, qui lui a tourné le dos,
laissée seule, dans sa peine par son amant d’un jour,
elle sera se montrer forte, et ne prendre que le beau,
elle qui avait cru, aux paroles, et au grand amour.
Des larmes coulaient sur sa robe d’ange,
son visage se durcissait, ses yeux brillaient,
un mouchoir lui fut tendu, par un archange,
le père était là, et lui aussi voulait espérer.
Si cette histoire à une morale, et je veux y croire,
c’est quand l’amour dite aux cœurs des anges,
que l’enfer n’est pas de souffrir, en perdant l’espoir,
mais que l’amour est fait de curieux mélanges.
Bajus