Marchant dans ce parc désert un soir, de la saint Valentin,
un léger vent venu de l’ouest, en ce mois de FEVRIER,
et cherchant dans la pénombre, désespérant quelqu’un,
je vis une jeune femme assise sur un banc, et qui pleurait.
Ne sachant pas comment lui demander la raison de son chagrin,
je lui tendais un mouchoir de papier, en m’excusant timidement,
« Excusez moi je n’ai pas de mouchoir en soie, ni de satin »
« Mais il pourra sans doute, sécher vos larmes, simplement ».
L’approche était maladroite, et les mots mal choisis, mais !
elle me regarda, ses yeux brillants par sa peine d’un soir,
j’en profitais pour prendre place, prés de ma belle désespérée,
voir sur son visage un sourire, était mon ultime espoir.
Ma belle inconnue, me remercia, avec une pointe d’accent,
donnant à sa voix une douceur et une consonance exotique,
me faisant voyager un instant, au pays du soleil levant,
me faisant oublier le pourquoi ? de ce moment magique.
Quelques larmes de Dieu, tombèrent du ciel sans étoile,
un parapluie nous abrita, et fit de nous rapprocher enfin,
ma main prit son épaule, comme une araignée tissant sa toile,
Cupidon unissant nos deux cœurs un soir de la saint VALENTIN.
Bajus