Le vent pousse les nuages, et hurle de toute sa colère,
plie les branches des arbres, d’une étrange manière,
tourmente mon sommeil, par ses bruits nocturnes,
fête le froid de l’hiver, et son Dieu Saturne.
Des bruits étranges, résonnent contre un mur,
dérangent ma nuit ; Et je rêve d’une belle armure,
faite d’or et de pierres précieuses, en son cœur,
un trésor, extrait de la terre, de grande valeur.
Pour me battre contre le temps, et sa fureur,
comme seule arme, la plus belle des fleurs,
une rose des vents, faite de tendres cristaux,
un duel où le silence est d’or, muet de tout mot.
Les draps de satin, qui recouvre ainsi mon corps,
protègent ma chair, et me fait envier mon sort,
alors que d’autres, bravent la colère du temps,
dorment dans la rue, endurant une vie de mendiant.
Bajus