La femme pas comme les autres, que j’évoque,
n’avait pas été beaucoup à l’école, en son temps,
le minimum afin de survivre en cette belle époque,
ne l’empêcha pas d’être une femme à fort tempérament.
Issue d’un père artiste peintre et musicien par passion,
travaillant sur les devantures d’estaminets, à les décorer,
et d’une maman, n’ayant connu que sa ville d’adoption,
elle grandit dans ce pays minier, où le charbon est doré.
Dans ce coin de France, où tous les hommes sont fiers,
d’être mineurs de fond, de peiner à la tâche chaque jour,
pour chercher cet or noir, au cœur des entrailles de la terre,
respirant avec peine ? La peur du grisou, et du mauvais tour.
Elle éleva avec amour six enfants et en était très fière,
elle revendait des fleurs, que son mari cultivait au jardin,
écrivait phonétiquement, sans jamais connaître la misère,
puis un jour la vie s’arrêta et nous laissa que le chagrin.
Cette femme que j’évoque, avec peine est ma maman,
tu n’es plus là ! Et pourtant, je pense à toi ; Si souvent.
Bajus